Deutsch

Am 20. Dezember fanden in der DR Kongo die vierten Wahlen seit Wiedereinführung eines Mehrparteiensystems 2006 statt. Über 40 Millionen Wählerinnen und Wähler waren aufgerufen, einen Präsidenten sowie 484 der 500 Abgeordneten für das nationale Parlament, 700 der 716 Mitglieder der 26 Provinzparlamente und zum ersten Mal auch 951 Mitglieder von Kommunalparlamenten zu wählen. Laut offiziellem Endergebnis siegte der Amtsinhaber Félix Tshisekedi mit 73 Prozent der Stimmen. Mit 43 Prozent war die Wahlbeteiligung jedoch so niedrig wie nie zuvor in der demokratischen Geschichte des Landes.

Neben der niedrigen Wahlbeteiligung sorgte auch der Wahlverlauf selbst für massive Kritik. So kam es im Laufe der Wahlen zu zahlreichen, teils massiven Unregelmäßigkeiten. Zum Wahlchaos kommt hinzu, dass in einigen Gebieten aufgrund der Sicherheitslage bzw. des bewaffneten Konflikts mit der „Bewegung des 23. März“ (M23) nicht gewählt werden konnte. Vor dem Hintergrund dieser Gemengelage widmen wir uns in unserem Dossier zu den Wahlen in der DR Kongo drei Aspekten, die uns besonders wichtig erscheinen: der Frage der Konformität des Wahlprozesses mit dem Gesetz, der Frage der Beteiligungs- und Teilhabemöglichkeiten von Frauen und der Frage des Zusammenspiels der prekären Sicherheitslage im Ostkongo mit den Wahlen.

Französisch

Le 20 décembre 2023 se sont tenues en République démocratique du Congo les quatrièmes élections depuis le rétablissement du système multipartite dans le pays en 2006. Plus de 40 millions d’électeurs et d’électrices étaient appelés à élire leur président ainsi que 484 des 500 députés du parlement national et 700 des 716 membres des 26 parlements provinciaux. Pour la première fois, les 951 membres de parlements communaux ont également été désignés par le suffrage des citoyens. Selon les résultats officiels, le président sortant Félix Tshisekedi l'a emporté avec 73 pour cent des voix. Toutefois, seuls 43 % des électeurs et électrices ont voté, ce qui représente le taux le plus faible jamais enregistré dans l’histoire démocratique du pays.

Outre cette faible participation, le déroulement du processus électoral lui-même a fait l’objet de critiques massives. De nombreuses irrégularités, parfois massives, ont été commises au cours des élections. Au chaos électoral s'ajoute l'impossibilité de voter dans certaines régions en raison de la situation sécuritaire ou du conflit armé avec le "Mouvement du 23 mars" (M23). Dans ce contexte, nous consacrons notre dossier sur les élections en RDC à trois aspects qui nous semblent particulièrement importants : la question de la conformité du processus électoral avec la loi, la question des possibilités de participation et d'implication des femmes et la question de l'interaction entre la situation sécuritaire précaire dans l'est de la RD Congo et les élections.